Princesse Celte - le roman

1352 Un médecin contre la tyrannie

Philippe Favre 2014

Le médecin Guillaume Perronet croupit au fond d’un cachot, peut-être dans les geôles du château de Tourbillon. Quel avait été son crime ? On sait qu’il fut l’un des chefs de la révolte des communes valaisannes contre l’oppression savoyarde. Mais le comte Amédée de Savoie l’avait déjà châtié pour cela en lui infligeant le bannissement. Et depuis, Guillaume avait pu rentrer au pays. Alors pourquoi l’évêque Guichard, le maintient-il en captivité ? Plus troublant encore, le comte Amédée qui l’avait banni, intercède par une lettre auprès de l’évêque de Sion pour qu’il libère le prisonnier. Encore plus étonnant l’empereur du Saint-Empire, Charles IV, écrit également pour défendre la cause du médecin. Or, rien n’y fait. Le rancunier Guichard, n’en démord pas et persiste à maintenir la détention de Guillaume.
Une troisième missive arrivera d’Avignon. Datée du 3 juin 1365, elle est signée par le pape Urbain V qui somme son bouillant évêque de confier Guillaume Perronet à son émissaire afin que toute l’affaire soit tirée au clair par la curie. L’évêque est menacé d’excommunication en cas de désobéissance.
Le roman « 1352, un Médecin contre la Tyrannie » plonge dans ce XIVe siècle sur les traces de cet énigmatique médecin, natif de Loèche. Pourquoi trois, parmi les plus importants personnages de l’époque, se sont-ils souciés de lui ?
On le découvre alors qu’il rentre, jeune diplômé de l’université de Bologne, en compagnie du marchand Lombard Palméron Turchi. A ce moment-là, ni l’un ni l’autre ne se doutent des évènements tragiques qui vont bouleverser la haute vallée du Rhône située au carrefour des cols alpins. Alors que la ville de Sion brûle, Guillaume fera naître dans le cœur des citoyens une pulsation qui subsistera aux flammes : le désir de liberté.