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Philippe Favre princesse celte
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Le panthéon celtique ou gaulois nous est connu par des auteurs plus tardifs ayant eux-mêmes repris des textes dont rien ne nous dit s'ils traduisent une réalité ou des légendes qui couraient déjà durant l'Antiquité.
A cela s'ajoute le fait que la fusion des dieux celtes avec leurs homologues romains a pu dénaturer leurs spécificités originelles. Ce qui explique que les avis sont parfois contradictoires quant aux attributions de tel ou tel dieu.
Néanmoins, le nombre de représentations qui nous sont parvenues par exemple celles du serpent à tête de bélier dans la haute vallée de la Saône, le Nord-Est ou la forêt de Haguenau, datant de la fin du Hallstatt, plaident pour un indice d'ancienneté de certains motifs de vénération.

Dans le cadre de ce roman, "La Princesse celte", nous avons donc pris le parti de restituer un panthéon celtique en opérant des choix, forcément arbitraires, parmi la documentation disponible.





Teutatès dont le nom signifie "dieu de la tribu" cache peut-être le nom de la véritable divinité tutélaire qu'il était interdit de prononcer devant des ennemis ou des étrangers. C'est le dieu de la guerre et du territoire. On l'apaise par le sacrifice du sang.
Il pourrait être l'équivalent de Dis Pater dont sont issus tous les Gaulois.
Il pourrait aussi être assimilé à Albiorīx  qui règne sur le monde d'en haut. A ce titre, il juge les morts et décide de l'incarnation qu'ils méritent. Car les Celtes croyaient à la transmigration des âmes.
Le serpent qui se défait de son ancienne peau pendant la mue est d’ailleurs devenu dans nombre de cultures le symbole de la migration des âmes.
 





Epona : est la protectrice des cavaliers, fréquemment représentée montant en amazone.
Déesse mère, de la fécondité, protectrice du foyer et de la moisson, elle est représentée avec un cheval, une coupe à vin, une corne d’abondance ou du blé dans les mains.
Aesus est le divin bûcheron , le défricheur, dieu des artisans, du commerce, d'où parfois son assimilation à Mercure. Représenté aux côtés du taureau aux trois grues, il est à la fois pacifique mais incarne aussi la puissance au combat. Son nom Aesus signifie tout simplement "dieu" en gaulois.
Selon l'hypothèse où Aesus a été assimilé à Mercure par les Romains (GP4), ce dieu possède une double nature : comme dieu de la guerre et comme dieu fécondant et pacifique. Il a deux accompagnatrices attitrées : Maïa et Rosmerta. Maïa, qui a donné son nom  au  mois  de  mai,  est  la  déesse  italique  de  la  fertilité  et  du printemps. Mais  sa  parèdre  principale  est  Rosmerta,  dont  le  nom  gaulois  signifie  la  « Grande Pourvoyeuse »

Il est parfois représenté avec grand taureau caché dans feuillage. (LO p.54)

Bélénos
, dieu lumineux et solaire, complémentaire de Lugh. Il symbolise la jeunesse, le renouveau et par extension, le printemps. Il incarne l'harmonie, l'intuition et le raisonnement, ainsi que la beauté et les arts.
On l'honore le 1er mai, lors de la fête de Beltaine. C'est une divinité guérisseuse représentée par le motif du serpent à tête de bélier.
Il est associé à sa parèdre Belisama,  déessse de la lumière lunaire et du foyer, protectrice des poètes, et des forgerons
On assimile parfois Bélénos à Grannos ou Borvo.

Le serpent à tête de bélier se retrouve à la fois comme emblème de Bélénos et de Cernunnos. Le serpent évoque les puissances chtoniennes et fascine par sa capacité de changer de peau, ce qui symbolise la migration des âmes.




Belisama, la très forte, parèdre de Bélénos, elle est la déesse de la pâle clarté lunaire, protectrice du foyer et des poètes.
Elle est également patronne des forgerons, veillant en particulier à la fabrication des armes. 
Tout en ayant le pouvoir de guérison, Belisama peut redonner la vie qu'elle prend lorsqu'elle accomplit sa fonction guerrière.

Cette ambivalence des divinités celtiques marque une différence avec les dieux de Rome qui donnent l'image d'un panthéon de fonctionnaires, chacun remplissant son cahier des charges spécifique.

De leur côté, les dieux celtes semblent imprévisibles, ils sont doubles : avec un principe masculin et féminin, et leurs champs d'action se chevauchent.


 


Lugh
incarnerait également et de manière usuelle le soleil, voire la lumière dans sa globalité. C'est le dieu des arts, le polytechnicien, le corbeau est son messager.
Sa parèdre est Catubodua.

Lugh signifie "briller". Il porte pour emblème la lance, la harpe, la fronde.Il est accompagné du sanglier, l'animal qui ne fuit pas mais qui est aussi l'animal de la nuit. LO
Tout comme le loup, le sanglier incarne sans doute les puissances chtoniennes. GP5

Dans la cosmogonie celtique,
  • il  est possible aux humaines de communiquer avec les animaux.
  • Il est possible de négocier avec les forces de la nature en s’adressant directement à elles.
  • Ces esprits de la nature agissent comme nous, mais avec des pouvoirs supérieurs.
  • L’apparence corporelle humaine n’est qu’un habit particulier pour un esprit.
  • La frontière humain et non-humain est moins nette qu’aujourd’hui.
  • On n’est jamais vraiment sûr de l’identité de celui qui vit à l’intérieur de cette apparence d’homme ou d’animal.
  • Nos histoire de fées sont une survivance de cette époque. LO











Catubodua
, parèdre de Lugh, est la déesse guerrière de la victoire, surnommée "la corneille de combat".
Il est possible aux humains de communiquer avec les animaux.( LO)


Taranis:
Grand dieu du ciel et de l'orage, maître du tonnerre, représenté avec une roue
 l’Univers des Anciens Celtes, tout comme celui des Anciens Germains se structurait de façon verticale avec pour représentation symbolique l’Arbre du Monde : au monde d’en haut, lumineux et céleste (la ramure haute de l’Arbre), s’opposait le monde d’en bas, sombre et infernal (les racines), séparé en son milieu par le monde intermédiaire des vivants et des hommes (le pied de l’Arbre). Cette structuration verticale permet de comprendre une étrangeté de l’onomastique gauloise qui possède trois “Rois du Monde”, Albiorīx, Biturīx et Dubnorīx. (Xavier Delamarre dans MPK)




Cernunnos
: mi-humain, mi animal, il est le fécondateur universel. Il incarne la virilité et le cycle biologique de la nature, de la renaissance et des rythmes saisonniers.
Il serait le père des dieux gaulois, représenté en homme aux bois de cerf.




Nantosuelta dont le nom signifie "vallée chauffée par le soleil" est associée au dieu Sucellos. C'est la déesse de la terre, du feu, de la nature et de la fertilité.



Sucellos: dont le nom signifie "le bon frappeur" est représenté avec un maillet ou une peau de loup sur les épaules , divinité de la vie et de la mort, du monde souterrain, protecteur des récoltes.On le retrouve aussi sous le nom de Silvain, divinité au caractère bénéfique qui entame des relations des plus harmonieuses avec son entourage de nymphes, qui s’appellent même les « Silvaines.
Sa parèdre est Nantosuelta.




Sequana, déesse-mère de la rivière



Poeninos:
  vénéré dans les régions de montagne, ce dieu sera associé à Jupiter par les Romains.
L’inscription « POENINO » découverte au mur (dit) d’Hannibal, au dessus du village de Liddes en Valais est l'une des plus anciennes traces écrites de Suisse.
Il est possible de négocier avec les forces de la nature en s'adressant directement à elles (LO)


Gobannos : dieu gallo-romain, patron des forgerons.
La dédicace la mieux conservée se trouve sur la tablette Berne, où son nom est écrit en lettres grecques.  ΔΟΒΝΟΡΗΔΟ ΓΟΒΑΝΟ ΒΡΕΝΟΔΩΡ ΝΑΝΤΑΡΩΡ
Brenodor est probablement un nom de lieu ;
Nantaror peut se référer à la vallée de l'Aar.
Dobnoredo semble être une épithète de Gobano, peut-être composé de dubno- "monde" (vieil irlandais : dumh, Dumnorix.
L'inscription peut signifier approximativement "à Gobannus, le voyageur du monde, dédié par les gens de Brennoduron dans la vallée d'Arura".


Litavis
: (de  litavi  « la  terre,  la  vaste »  en  gaulois).  C’est   une  déesse  mère chtonienne (GP1), principalement attestée sur le territoire des Lingons



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